C'était vendredi dernier!
Vendredi 2 février, la médiathèque recevait Léna Grumbach, traductrice de best-sellers suédois (Les Milléniums, les polars de Camila Läckberg, les romans de Katarina Mazetti, ceux de Mankell), pour la présentation de son métier.
Vendredi 2 février, la médiathèque recevait Léna Grumbach, traductrice de best-sellers suédois (Les Milléniums, les polars de Camila Läckberg, les romans de Katarina Mazetti, ceux de Mankell), pour la présentation de son métier.
Si
elle s'est « formée » sur le tas, Léna n'en est pas
moins consciencieuse et scrupuleuse. En effet, elle met environ 6
mois pour traduire en livre de 400/500 pages. C'est beaucoup
direz-vous. Effectivement, mais Léna met un point d'honneur à ce
que la perfection soit atteinte, que la transcription « colle »
un maximum à ce qu'a écrit l'auteur. Il faut essayer de garder le
ton de l'auteur tout en l'adaptant à nos pratiques culturelles (jeux
de mots, poids des mots...). Cela signifie qu'il faut connaître
profondément les codes culturels des pays, maîtriser les codes de
l'écriture afin de ne pas casser le rythme… Elle n'hésite pas à
solliciter l'avis de sa fille pour parfaire son travail.
« Quand
le texte est bon, c'est très facile de sentir ce qu'il s'en dégage »
résume-t-elle.
Pour
l'aspect financier, la traductrice est liée à la maison d'édition
qui demande la traduction. Elle est rémunérée à la page mais
également en fonction du nombre de vente des romans (le pourcentage
est stipulé dans le contrat).
Un
très bon moment passé en compagnie de Léna, le public présent a
été absolument charmé.
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